Nouvelle

Le dernier rapport de l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation (OCFJR) expose qu’une victime sur 5 est une femme ou une fille d’origine autochtone. Elles représentaient 30 victimes sur les 168 femmes répertoriées en 2020…et pourtant, elles ne représentent que 4 % de la population générale du Canada.  

À l’échelle de la province, les ressources locales tant dans les communautés que dans les grands centres urbains sont insuffisantes et peu d’hébergement en violence familiale et conjugale leur sont dédiés spécifiquement. À titre d’exemple, on compte un seul foyer pour femmes autochtones dans la région de Montréal. Le manque d’accès est un frein à leur sécurité et à leur dignité. La création et le déploiement de plus de ressources culturellement adaptées est crucial pour répondre aux besoins des femmes autochtones et prévenir d’autres féminicides.  

Pourtant les femmes, filles, trans et personnes bispirituelles autochtones se retrouvent à l’intersection d’oppressions patriarcales et coloniales. Ces violences systémiques contribuent à nourrir les inégalités et accentuent l’invisibilité de leurs réalités. Le tout les maintenant dans des rapports de force toxiques, dangereux et mortels. 

Découvrez cette vidéo, parfaite illustration des violences systémiques et inégalités subies par les femmes autochtones : https://www.youtube.com/watch?v=ZbFgl-UeLIY